Lydie, présidente du cercle de L’ISSP se confie sur la génèse de cet engagement dans la création de l’association et son ambition pour l’avenir.
En 2017, au lancement de mon cabinet, outre les aspects matériels à mettre en place pour ce projet, je me suis retrouvée face à de multiples questions… sans réponse. Je me suis sentie seule avec mon projet.
Un tutorat, un mentor m’a manqué, pour répondre parfois à des questions simples… alors je me suis inscrite dans un syndicat de sophrologues qui m’a apporté quelques infos juridiques mais il me manquait des réponses personnalisées.
J’aurais aimé me tourner vers une sophrologue qui aurait pu m’apporté des réponses, des outils, des informations, des contacts de patients, des protocoles…
Alors j’ai travaillé et tatonné, finalement le propre de tout créateur d’entreprise: j’ai créé mes outils de « commercialisation », mes tarifs qui ont changé 3 fois, mon site internet, lu, lu, lu beaucoup de livres et de livres de sophrologie, fait des listes de beaux mots, imaginé des visualisations en m’inspirant de mes lectures personnelles, trouvé le meilleur compte en banque, … La supervision et l’association de gestion m’ont aidée sur les cas difficiles; j’aurais aimé avoir des outils pour démarcher les entreprises, des conseils pour approcher les médecins, avoir un retour d’expérience d’un mentor ou d’un tuteur donc, ponctuellement certes mais accessible.
2 ans plus tard, j’ai trouvé les réponses à certaines questions et puiser dans mes ressources et expériences professionnelles antérieures.
Au fond de moi, j’aime aider et transmettre, partager et construire. Accompagner. Accompagner également un projet comme lorsque j’animais un réseau de 120 franchisés.
Toutes mes activités me l’apportent; l’exercice de la sophrologie plus encore.
Echanger, se rencontrer, se téléphoner…, peut-être encore plus à l’ère des confinements, permet d’avancer, de trouver plus d’énergie, de se stimuler mutuellement.
A plusieurs on est tellement plus fort!
Lorsque Claude nous a suggéré cette association, je me suis tout d’abord dit que cela prenait du temps que je n’avais pas forcément… et puis a germé l’idée de fédérer les sophrologues de notre école, construire et proposer ce qui m’a manqué.
Et puis, depuis 2017, je me dis que rencontrer la tête d’un réseau de distribution pour proposer des outils de bien-être au travail, et par là même proposer à notre école et son réseau de sophrologues une source de revenus dans un contrat-cadre aiderait, et le sophrologue, et l’entreprise & ses salariés.
Le Cercle en est-il le cadre ? Je ne sais pas. Pas encore. Les chantiers sont multiples et la période actuelle peu propice au présentiel en entreprise.
Je sais juste qu’il nous faut fédérer un réseau de sophrologues pour proposer ce service aux entreprises. Et non l’inverse : les vestiges de mon expérience d’animation réseau.
Créer un esprit d’appartenance à l’ISSP pour développer plus encore notre activité : à plusieurs, on est tellement plus fort.
Et fêter notre appartenance autour d’un verre!
Merci Lydie pour l’engagement et la collaboration dans cette superbe initiative